En 1959, Tanabe a eu l’occasion, grâce à une subvention du Conseil canadien des Arts, de voyager au Japon et de faire des études de la peinture Sumi – dessin japonais au pinceau et à l’encre – avec le maître du sumi-e, le peintre Ikuo Hirayama. Ces études ont suscité une production de paysages ressemblant à de la calligraphie japonaise, mais en même temps faisant référence au paysagisme. La technique Sumi né permet pas d’erreurs, et bien que les résultats de cette forme artistique semble être produits spontanément, les compositions sont soigneusement conçues. En plus, parce que le séjour était pour Tanabe la première occasion de s’immerger dans la culture japonaise, ce voyage est devenu pour lui une introspection pendant laquelle il a remis en question ses rapports avec la culture canadienne dans laquelle il a été élevé, ainsi que ses influences artistiques et son environnement.